La commercialisation est un des multiples métiers du maraîchage. Elle doit permettre de valoriser l’ensemble du travail des champs, administratif et logistique. L’enjeu est donc de taille. Elle ne doit pas être trop impactante sur le temps de travail (10 à 20 % du temps total) et permettre un épanouissement du maraîcher.

La stratégie de commercialisation doit être dynamique pour faire face aux défis de la ferme. Elle doit assurer le renouvellement de la clientèle, c’est à dire compenser une érosion naturel de 10 à 15 % des clients, mais aussi permettre un développement de ce nombre de clients.

Jusqu’à présent ce renouvellement se faisait naturellement puisqu’il était accompagné d’un développement de la consommation bio et local important (15% à 20 % par an). Aujourd’hui on observe un relatif tassement dans la consommation bio et locale ne permettant plus ce renouvellement naturel. Il est alors fondamental de communiquer pour asseoir le développement des fermes et limiter l’impact de cette évolution de consommation.

Dans un contexte complexe et moins porteur, la commercialisation devient donc un enjeu majeur des fermes. Elle va aujourd’hui au delà de la mise en valeur des légumes. La communication autour des pratiques, des produits proposés et de l’identification du producteur est incontournable pour être visible et plébiscité.

L’investissement devrait donc être important dans ce domaine. Mais au delà du matériel, la commercialisation nécessite un investissement en temps pour trouver des axes de communications valorisants, réfléchir à une gamme en accord avec sa clientèle, rendre plus visible ses produits … bref pour mettre en valeur le caractère exceptionnel de vos produits.